Nous redisons toute notre reconnaissance au chanteur Graeme Allwright
qui soutient et aide l’association depuis sa création.
Nous remercions aussi de leur concours, même modeste, tous ceux qui se sentent
concernés par l’action en faveur des enfants de la faim, car c’est seulement
en se donnant la main que l’on arrivera, peu à peu, à endiguer la détresse
de l’enfance dans le monde.
Chaque jour 25 000 personnes meurent de faim dans le monde, dont un enfant
toutes les quatre secondes.
Face à ce constat dramatique, nous avons décidé, à notre modeste niveau,
de venir en aide aux enfants les plus défavorisés des pays en développement.
Un devoir qui nous engage tous et nous permet d’affirmer que la faim dans
le monde n’est pas une fatalité !
Créée en avril 2001 par Chantal et Jean-Louis Sigaud, l'association Enfants
d’Ailleurs est une association totalement indépendante, apolitique et laïque.
Enfants d’Ailleurs agit en mettant en place des parrainages individuels
pour nourrir, scolariser et soigner un petit nombre d’enfants parmi les
plus démunis, en Ethiopie et au Brésil.
Ces enfants et leur famille monoparentale sont suivis et soutenus par des
bénévoles locaux.
> Voir nos actions
Ruralité abyssine -
Posté par Editions Enfants d'Ailleurs sur samedi 7 novembre 2015
L’HUMANITAIRE est un mot en vogue, et bravo pour cette mode qu’il convient de pérenniser, tout en comprenant qu’il n’y a rien d’extraordinaire là dedans, puisque au-delà des appartenances et des communautés, nous sommes les branches du même arbre.
Ce terme plonge ses racines dans l’humus, l’humain, l’humilité, bref dans tout ce qui ressemble à l’humanité. L’Autre, celui du bidonville, de la favela, ou du quartier, est proche, non seulement géographiquement à l’ère des airbus, mais émotionnellement et humainement tout simplement. Il coule en lui une richesse vivace qu’il peut également nous faire partager, autrement…
Le propre de « l’humanitaire » est en effet de rassembler et relier les gens comme les fleurs fragiles d’un bouquet champêtre. Fédérer les cœurs et les volontés, les courages et les aides, de la porte d’à côté jusqu’aux confins des terres habitées.
« Faire de l’humanitaire » peut se révéler quelquefois à double tranchant, par abus ou manque : manque de discernement, de fermeté et de transparence ; abus de pouvoir sous les formes pernicieuses de certaines déviations : argent mal utilisé, gaspillé. L’expression « à but non lucratif » n’est alors qu’appellation mensongère ; détournement du projet également, quand, mal ficelé ou mal finalisé, il n’arrive pas à destination et se dévoie en cours de route.
« Etre humanitaire » paraît plus engagé et respectueux envers les personnes défavorisées qui ont un nom, une identité, un village, une culture.
L’humanitaire, le scientifique, le médical, l’économique, apportent chaque jour espérance et mieux être : l’entraide entre les hommes reste la panacée.
Si chacun aide chacun dans un véritable partage, un matin, c’est sûr, l’humanité se réveillera naturellement « humanitaire », car elle sera alors artisane de son propre miracle.
Chantal Sigaud